Fleury-Mérogis : sécurité, moyens et salaires... Les surveillants pénitentiaires bloquent la prison

Après une semaine de mobilisation, les surveillants pénitentiaires poursuivent lundi le mouvement de "blocage" des prisons. Ils demandent plus de sécurité et de moyens. A Fleury-Mérogis, dans l'Essonne, les gardiens ont bloqué l'accès à la prison dès six heures du matin.

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Le bras de fer continue entre les surveillants pénitentiaires et le gouvernement. Alors que la ministre de la Justice Nicole Belloubet doit discuter avec le syndicats une nouvelle fois ce lundi, plusieurs prisons étaient bloquées dans la matinée.

Union sacrée

Devant la maison d'arrêt de Fleury-Mérogis, dans l'Essonne, la plus grande prison d'Europe, avec plus de 4.300 détenus, environ 150 gardiens de prison se sont rassemblés, près de pneus et de palettes entassés, faisant office de barricade.
Les agents ont entamé le blocage de l'établissement dès six heures du matin, à l'appel des syndicats, toutes étiquettes confondues. Tout un symbole : les gardiens ont d'emblée retiré leurs chasubles floquées aux couleurs syndicales, afin de montrer leur unité. 
Comme ailleurs, les surveillants de Fleury-Mérogis réclament plus de sécurité au quotidien, plus de personnels et une revalorisation de leur statut. Parmi les revendications, les gardiens demandent notamment d'être équipés en "Taser", des pistolets à impulsion électrique. La semaine dernière, une mutinerie de détenus refusant de regagner leurs cellules a nécessité l'intervention des Eris, les équipes de sécurité du ministère de la Justice.


Un projet d'accord en-deça des attentes

Ce mouvement de grogne des surveillants pénitentiaires est survenu après l'agression par un détenu jihadiste de plusieurs gardiens à la prison de Vendin-le-Vieil, dans le Pas-de-Calais, le 11 janvier dernier.
Samedi, les deux syndicats ayant participé aux négociations avec le gouvernement, l'Ufap-Unsa (40 %) et la CGT-Pénitentiaire (environ 15 %), ont refusé de signer le "projet d'accord", jugé en-deça des attentes du personnel. Des négociations doivent reprendre lundi après-midi entre syndicats et ministère de la Justice.

 

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